REVUE DE PRESSE N° 640 DU JEUDI 15/10/2015

En ce jour où tout le Peuple béninois, toute l’Afrique voire le monde

entier, pleure le Baobab, le Général Président Mathieu KEREKOU, et où le Chef de

l’Etat, le Dr Boni YAYI, a décrété sept (07) jours de deuil national, je voudrais consacrer

cette revue de presse exclusivement au traitement réservé à cette importante actualité

en manchette de tous les journaux parus ce jeudi 15 octobre 2015 à Cotonou, et ceci en

deux (02) gros titres :

­ le deuil national de 7 jours décrété par le Chef de l’Etat, le Dr Boni YAYI, suite au

décès du Général Président Mathieu KEREKOU ;

­ et les témoignages suite au décès du Général Président Mathieu KEREKOU.

L’immortel KEREKOU ! C’est par ce titre en manchette que Le Matinal revient ce jeudi 15

octobre 2015 sur le décès hier, aux environs de 13h30, du Général Président Mathieu

KEREKOU, précédé d’une grande pluie. Le Télégramme en parle en manchette sous ce titre :

Une forte pluie annonce le décès du baobab KEREKOU. Toujours en manchette, La

Cloche affiche que Mathieu KEREKOU, le père de la démocratie béninoise n’est plus, tout

en précisant que le Gouvernement décrète une semaine de deuil national. Rfi.fr écrit sur la

mort du Général Mathieu KEREKOU, le dictateur marxiste devenu démocrate. L’Autre

Quotidien laisse entendre que le grand artisan de la stabilité politique s’en est allé. De

quoi faire afficher en manchette à Le Matin que le Bénin et l’Afrique perdent un démocrate

convaincu. La Nation publie l’intégralité du Message de condoléances du Président Boni

YAYI et souligne, également en manchette, que l’homme du 26 octobre 1972 a cassé sa

pipe. L’Evénement Précis opte pour un titre identique : Le Caméléon a cassé sa pipe à 82

ans. La Presse du Jour consacre aussi sa manchette au décès du père du 26 octobre 1972 :

Le Roi KEREKOU est mort, vive le Roi ! Matin Libre est inconsolable : Le Bénin pleure son

énigmatique Président. La Nouvelle Tribune le sait : Décès d’un héros énigmatique et

controversé. Fraternité n’a qu’un seul titre à sa « Une » ce jour, avec la photo grand format

du Général Président : La légende KEREKOU. Et à Le Béninois de conclure : Le Général

Mathieu KEREKOU a tiré sa révérence hier.

Parlant toujours du décès du Général Mathieu KEREKOU. Les journaux parus ce jeudi ont

rapporté les témoignages de la classe politique, à commencer par le premier d’entre elle.

Dans le Message de condoléances du Président Boni YAYI, rapporte Fraternité, on peut y

lire : « Béninois, Béninoises, j’ai le regret et la profonde douleur de vous annoncer, ce

jour, mercredi 14 octobre 2015, la disparition du Général Président Mathieu KEREKOU,

aux environs de 13 heures 30 minutes, précédée d’une grosse pluie bienfaisante et

rafraichissante. Je présente au nom de la Nation, au nom de la République, au nom du

Gouvernement, en mon nom et au nom de mon épouse, la Première Dame, mes

condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre disparu ainsi qu’à chacun et

chacune de vous... » La Nation fait parler Rafiatou KARIMOU, première femme Ministre du

Bénin : « La disparition du Général doit amener à penser autrement le développement

du Bénin. » La Nation a également tendu son micro à Me Robert DOSSOU, ancien Ministre

du Général Mathieu KEREKOU et ancien Président de la Cour constitutionnelle : « Je dirai

simplement qu’il est un grand citoyen. » Pour sa part, L’Evénement Précis a interrogé

Amos ELEGBE, ancien Directeur de Cabinet du Général Mathieu KEREKOU et Conseiller

Politique Spécial du Président Boni YAYI : « Mathieu KEREKOU est un homme

exceptionnel, un baobab, une énigme, un grand visionnaire et un patriote convaincu. »

Mais aussi Ousmane BATOKO, Président de la Cour Suprême et ancien Ministre du Général :

« KEREKOU est un artisan de paix, l’homme de la stabilité. » Le Grand Matin a également

ses interviews. D’abord l’ancien Premier Ministre Pascal Irénée KOUPAKI : « ...Je rends

hommage à un homme épris de paix pour son pays. Un homme qui a su prendre sa

place dans l’histoire du Bénin... » Ensuite, l’ancien Ministre des Finances du Général,

Abdoulaye BIO TCHANE : « Il a beaucoup compté dans ma vie et dans ma carrière

politique. » Enfin, Sébastien Germain AJAVON, Président du patronat béninois : « La vie est

telle une flamme, un jour, elle finit par s’éteindre. Le malheur de l’avoir perdu, ne doit

pas nous faire oublier, le bonheur de l’avoir connu... » Adieu, Mon Général !